Charger des cartes OpenStreetMap dans son GPS Garmin avec QLandKarteGT sous Linux

Les GPS de randonnée sont maintenant largement accessibles mais la cartographie reste encore chère. Pourquoi ne pas se tourner vers l’excellent projet Openstreetmap pour alimenter notre GPS 🙂

Les cartes sont très détaillées et lorsqu’elles sont incomplètes, libre à vous de les compléter et d’avoir le plaisir d’en faire profiter les autres.

Nous utiliserons le logiciel QlandKarteGT pour charger et gérer notre cartographie. Je vous laisse chercher les nombreux tutoriels à votre disposition pour son installation en fonction de votre distribution favorite.

Quelques liens utiles:

Le petit screencast pour vous montrer comment gérer votre carto:

 

N’oubliez pas non plus dans votre panoplie GPS l’excellent viking.

MR3020 et I2C avec les GPIO

La torture du MR3020 continue ! Comme je l’avais mentionné dans le post précédent, il me faut un bus i2c pour communiquer avec le contrôleur de mon robot qui sera basé sur un Arduino. Il existe de nombreuses GPIO sur le MR3020 mais certaines sont indisponibles car utilisées par le processeur ( initialisation de la flash par ex ). D’autres sont disponibles, comme les LED ou les interrupteurs. Je pourrais utiliser ces GPIO mais c’est dommage de supprimer des fonctionnalités du routeur…

Le routeur MR3020 a un cousin qui dispose de 2 GPIO non utilisées sur sa carte: les GPIO 7 et 29. Nous allons donc rechercher si sur notre routeur elles existent aussi. La page openwrt du MR3020 ne mentionne pas l’utilité de ces 2 GPIO mais qui sait… elles existent peut-être aussi sur ce routeur !

Pour les retrouver, on va d’abord décharger le module de gestion des LEDS pour être sûr de ne pas utiliser ces GPIO.

rmmod leds_gpio

Ensuite, on exporte ces 2 GPIO et on les place en mode OUTPUT.

cd /sys/class/gpio/
echo 7 > export
echo 29 > export
echo out > gpio7/direction
echo out > gpio29/direction

Les GPIO sont prêtes pour être utilisées. Afin de les repérer facilement sur la carte à l’aide de l’oscilloscope, on va générer un signal d’horloge bidon avec une fréquence peu élevée à l’aide d’un script « quick and dirty » en python.

import sys
import time

while True:
        value = open("/sys/class/gpio/gpio7/value","w")
        value.write(str(0))
        time.sleep(.0005)
        value.write(str(1))
        value.close()
        time.sleep(.0005)

Après quelques minutes de recherche, le signal carré est localisé sur les les pattes des résistance 15 et 17, comme sur son cousin le WR703N. Les autres pattes de ces résistances sont à la masse. Ce sont donc des resistances de pulldown mais à quoi servent-elles ? mystère … En tout cas, elles vont me servir 😉

 

Le signal carré

 

R15 et R17 donnent accès aux GPIO 7 et 29

 

Reste maintenant une opération relativement délicate: dessouder ces 2 minuscules résistances et souder des fils sur

  • R15
  • R17
  • GND
  • +3.3v
  • +5v

 

Résistances supprimées et fils soudés.

 

Oui, oui, c’est minuscule ! La preuve si vous comparez avec une résistance classique:

Les CMS font mal aux yeux 🙂

 

Ensuite passons à la masse. Elle sera prise sur les pattes de l’interrupteur de sélection du mode.

Masse

 

Le 3.3v que l’on prendra sur les pattes de ce que je pense être un régulateur.

3.3v

 

Et pour finir le 5V. Il est optionnel mais je pourrais en avoir besoin plus tard. Autant le câbler tout de suite.

5V

 

Pour résumer les positions des différentes lignes, rien ne vaut une petite photo d’ensemble.

le bus i2c prend forme

L’i2c étant un bus à collecteur ouvert, il faut placer des résistances de pullup sur les lignes SDA et CLK. Des résistances de 10k sont adaptées pour ça.

Un petit connecteur est réalisé sur un bout de protoboard.

Connecteur

 

Voilà, c’est presque terminé. Pour tester, je vais utiliser une eeprom i2c venant de chez HobbyElectro, le magasin en ligne créé il y a quelques temps par Furrtek.

 

Il faut configurer et charger le noyau i2c-gpio-custom en créant un fichier /etc/modules.d/99-i2c contenant la ligne

i2c-gpio-custom bus0=0,7,29

c’est tout 😉

Linux est maintenant capable de dialoguer en i2c sur les GPIO 7/29. Elle n’est pas belle la vie ?

 

Il suffit alors de câbler notre petite eeprom en suivant le datasheet.

Eeprom 24AA256

 

On ne branchera que VSS ( masse ) , Vcc, SCL et SDA.

 

Montage rapide

L’utilitaire i2c-detect permet de scanner le bus à la recherche d’une adresse i2c.

Trouvé ! l’adresse est 0x50

 

Tout marche, l’eeprom est trouvée en 0x50. Parfait !

Bientôt la suite avec l’Arduino…

PulseAudio et craquements

Depuis un certain temps, j’ai un son pourri avec certaines applications. En particulier avec VLC. Le son est à peine audible et complètement saturé de craquements.
Il semblerait que pulseaudio ait du mal avec certains drivers audios.

pierre@macbook:~$ lspci | grep -i audio
00:08.0 Audio device: NVIDIA Corporation MCP79 High Definition Audio (rev b1)
pierre@macbook:~$

La solution est toute simple, il suffit d’éditer /etc/pulse/default.pa et de remplacer la ligne

load-module module-udev-detect

par

load-module module-udev-detect tsched=0

Ensuite, relancez pulseaudio ou redémarrez.

Tamponne moi un barbu

Un petit tutoriel vidéo mettant en scène pas mal de logiciels libres pour créer des tampons à l’aide d’une fraiseuse numérique.

 

Avant le tutoriel en vidéo, voici la liste des outils utilisés:

  • Inkscape: Logiciel de dessin vectoriel utilisé ici pour vectoriser un fichier PNG.
  • LibreCad: Logiciel de CAD qui sert juste pour éditer le fichier DXF sortant d’inkscape.
  • F-engrave: L’outil indispensable pour la gravure numérique.
  • EMC: Le logiciel de pilotage de la fraiseuse.

Ne pas oublier le logo de @lagrottedubarbu
Le tutoriel en vidéo: