Contre la maison, il y avait un hangar qui servait d’atelier / bureau pour un artisan. Comme il occupe la totalité du terrain, nous allons le détruire pour faire un jardin avec une grande terrasse.
Let’s go !
Le hangar est débarrassé. A gauche, derrière la vitre, le bureau. Au fond une ancienne mezzanine qui servait au stockage de matériel. Oui, c’est haut de plafond !
Première étape, démolition du bureau. Il a des cloisons en brique et un faux plafond avec laine de verre…
Pour bien commencer, il nous faut une massette et une scie sabre, les meilleures amies de la démolition
Direction la déchetterie
La cloison latérale est recouverte de « moquette » murale. Une vraie plaie à retirer.
La partie vitrée du bureau sera déposée et réutilisée par un ami.
Sous le lino, mauvaise surprise :-(, une vielle cuve de fuel !
On traitera ça plus tard, on va continuer de détruire le bureau.
Au tour du plafond maintenant. Avec un masque, la laine de verre, c’est épouvantable.
Les fenêtres sont déposées à coups de scie sabre. Maintenant on peut évacuer les déchets par là. Pratique.
Les cloisons latérales sont déposées. La démolition du bureau touche à sa fin, il est temps de s’occuper de la cuve.
La partie inférieure de la fenêtre est démolie pour pouvoir ensuite faire passer du sable pour remplir la cuve.
Pour amener le sable, j’ai loué un petit camion benne « Cabstar ». En démontant le porte échelle, il rentre dans le garage avec 2 cm de marge sur le toit…
Je teste aussi la montée de la benne à vide en espérant ne pas à avoir à vider à la main.
On va dans une carrière acheter 5 tonnes de sable déclassé. On parait tout petit avec ces gros engins de chantier tout autour.
Après le chargement passage obligé par le « laveur » prévu pour des 35T, quelle douche !!!
Premier voyage. Comme ça on dirait un petit tas…
Et voilà, les 5T sont là. Reste à faire dégazer la cuve.
Mon « bulldozer » du moment: Une pelle à neige. Génial pour pousser le sable sans avoir à soulever la pelle.
Une société spécialisée vient nettoyer la cuve.
Une fois le dégazage terminé, il me faudra 3 heures et du courage pour pousser les 5T dans la cuve.
Et voilà, elle ne bougera pas et tout est aux normes: dégazage + inertage.
On s’attaque au plus gros: démolir l’enveloppe du hangar. Les plaques de fibro sont filmées et évacuées en déchetterie avec ma petite remorque. Heureusement que c’est encore possible dans cette commune
Quel changement sans la toiture!
Pour la démolition des murs et de la dalle, je fais appel à un maçon, je n’ai pas le courage ni l’énergie pour me lancer tout seul. J’ai bien fait, c’était un travail de titan.
La dépose des parpaings va assez vite.
Ensuite scie à béton + mini pelle auront raison de la dalle. Là encore j’ai bien fait de le faire faire, c’était particulièrement difficile.
De la terre, amenée par le maçon, vient prendre la place de l’ancienne dalle.
Le mur du fond est rapidement peint avant de planter des bambous.
Le mur latéral est rendu plus propre avec un crépi taloché. Rien de parfait, juste pour faire propre en attendant que la végétation ne le cache.
Le garage est refermé avec une ossature bois. Pour gagner du temps, c’est le charpentier qui la posera.
J’attaque le bradage en planches de douglas brut. Je commence par l’angle extérieur.
J’aligne mes pointes avec le niveau laser. Bien pratique !
Une bonne moitié est faite. C’est assez fastidieux à pointer et les planches sont épaisses (25mm)
La gouttière est prolongée pour que l’eau s’évacue dans un drain posé sous le jardin plutôt que dans le tout à l’égout (plus aux normes).
Une terrasse surélevée servira de palier pour l’escalier extérieur qui descendra de l’étage.
J’ai pu racheter d’occasion des lames provenant d’une terrasse qui avait un an. Me voilà avec plus de 50m2 de lames de bois exotique à trier pour retrouver le calepinage d’origine.
Je valide tout à blanc avant de visser.
Maintenant j’attaque la grande terrasse.
Les lames sont posées en quinconce pour faire plus joli. Pas évident avec mes lames déjà percées.
J’adore ma scie sur rail. Quelle précision et quel temps gagné.
Et voilà c’est terminé
Un coup de scie sur rail au ras du mur pour que la finition soit parfaite et que l’eau du mur ne coule pas sur la terrasse.
J’attaque la finition autour de la terrasse surélevée avec les restes de douglas.
J’ai créé une porte invisible sur le côté pour ranger des affaires sous la terrasse.
Les charnières sont cachées sous le bardage dans l’angle.
Ca m’a demandé pas mal de boulot mais ça change du hangar. Maintenant on attend l’escalier et le printemps pour en profiter.