Réparation de lunettes

Ce matin j’ai retrouvé un verre de mes lunettes de soleil en dehors de sa monture… la vis qui ferme la monture est cassée net ! Curieux, je ne suis pourtant pas vraiment brutal avec mes lunettes.

Je dégote dans mes tiroirs une vis de dimensions similaires bien que trop longue.

 

Reste à extraire le morceau de vis de la monture. La vis a l’air d’être en laiton. Un petit coup de dremel avec des forets de différente tailles  et la vis récalcitrante est éliminée.

Le verre est alors réinstallé sur la monture.

La nouvelle vis est beaucoup trop longue, un petit coup de dremel avec un disque de découpe et l’excès est supprimé.

Il ne reste plus qu’à maquiller un peu cette vis brillante à l’aide de peinture pour maquettes.

 

Ce n’est pas si mal, il faut vraiment savoir que la vis a été remplacée. De plus, elle est certainement plus résistante que l’originale !!!

 

 

Quand la fraiseuse se met à jour

Lorsque j’ai fabriqué ma fraiseuse numérique, il y a certaines pièces, comme le support de DREMEL, qui ont été fabriquées rapidement pour pouvoir être remplacées plus tard.

La machine étant pleinement fonctionnelle, il est temps de l’améliorer en lui fabriquant de nouveaux supports de DREMEL en PEHD. Les 2 pièces à fabriquer présentent des profils simples, on va utiliser QCAD pour les dessiner.

 

A part l’espace intérieur qui a été calculé par rapport au diamètre d’une Dremel série 300, le reste est un peu dessiné au pifomètre. Vous pouvez télécharger le profil DXF ici dremel_mount.dxf

 

Pour mieux se rendre compte de ce que sera l’objet final, j’ai utilisé l’excellent OPENSCAD pour modéliser en 3D les 2 pièces. Ce logiciel permet de charger des profils 2D en DXF pour les « extruder » et les modifier à volonté. Sa particularité, c’est d’utiliser un langage de définition des objets et non une interface graphique pour dessiner. Rebutant au premier abord, c’est finalement génial, on peut modéliser à la volée des changements de taille, de diamètre de perçage par exemple… sans aucun risque d’erreur de placement.

Voici par exemple le fichier de définition de mes supports.

 

module dremel_mount_top ()
{
	difference()
	{
		dxf_linear_extrude(file="DREMEL_MOUNT.dxf",layer="MOUNT_TOP",height=15,center=true,$fn=100);

		rotate([90,0,0])
			{
				// drill left hole
				translate([40,0,0])
				{
					cylinder(r=2.5,h=100,center=true);
				}
				// drill right hole
				translate([-40,0,0])
				{
					cylinder(r=2.5,h=100,center=true);
				}

			}
			// drill hole
		rotate([0,90,0])
			{
				translate([0,38,0])
				{
					cylinder(r=2.5,h=100,center=true);
				}
			}
	}
}

module dremel_mount_bottom ()
{
	difference()
		{
		dxf_linear_extrude(file="DREMEL_MOUNT.dxf",layer="MOUNT_BOTTOM",height=15,center=true,$fn=100);

		rotate([90,0,0])
			{
				// drill left hole
				translate([24,0,0])
				{
					cylinder(r=2.5,h=100,center=true);
				}
				// drill right hole
				translate([-24,0,0])
				{
					cylinder(r=2.5,h=100,center=true);
				}

			}
		// drill hole
		rotate([0,90,0])
			{
				translate([0,22,0])
				{
					cylinder(r=2.5,h=100,center=true);
				}
			}
	}

}

dremel_mount_bottom();
translate([0,0,100])
{
	dremel_mount_top();
}

Et voilà le rendu final dans OpenSCAD

Plutôt réaliste non ?

De plus, le logiciel permettant d’exporter au format STL, vous pouvez imprimer les pièces en 3D si vous disposez d’une Reprap ou d’une MakerBot.

 

Pour usiner mes pièces, il faut transformer le profil en fichier de découpe interprétable par le logiciel EMC, c’est le langage G-CODE. J’ai utilisé l’excellent HeeksCNC pour celà.

 

 

Il est maintenant temps d’envoyer le fichier G-CODE sur la fraiseuse.

Une chute de PEHD de 15 mm est solidement fixée sur la table de fraisage. C’est parti pour une quinzaine de minutes d’usinage.

Le résultat final est à la hauteur de mes espérances

 

Il ne reste plus qu’à usiner la deuxième pièce et à monter le tout sur la machine, à la place de l’ancien système, peu pratique et peu esthétique.

 

Le projet ODCNC continue d’avancer, j’enrichis petit à petit la documentation au fur et à mesure de l’utilisation de la fraiseuse.

Robot amusant: le MouseBot

Voici un petit gadget pour amuser les enfants: une souris d’ordinateur transformée en souris… mécanique…

C’est aussi pour moi l’occasion de tester un nouveau média, la diffusion de vidéo. Si ça se passe bien, je compte faire de temps en temps des vidéos sur le démontage ou la modification d’objets courants, un peu comme les modifs faites sur le routeur WL500GP.

Pour réaliser ce petit robot, j’ai farfouillé dans mon sac de récupération. Il faut:

  • 1 µC ATEMGA8 ou équivalent
  • 1 télémètre à IR sharp
  • 2 condensateurs
  • 1 régulateur LM78L05
  • 1 H-bridge L298
  • 1 pile 9V
  • 2 moteurs DC
  • Une vieille souris à martyriser.
  • 2 LED + 1 résistance de 150 ohms

Voilà, un bon fer à souder, une dremel et un peu de patience… et vous voilà partis. C’est amusant à construire et ça plait beaucoup aux enfants 😉

J’ai du modifier la configuration du compilateur Arduino pour qu’il supporte mon ATMEGA8 cadencé à 8MHz au lieu de 16 et dont la programmation se fait en SPI et non en série.

Fraiseuse CNC sous Linux, « Do It Yourself »

Après quelques tests sur ma précédente fraiseuse, je me suis rendu compte que le manque de précision était fatal à ce genre de machine. Bien décidé à ne pas laisser tomber, j’ai décidé d’en reconstruire une nouvelle beaucoup plus précise.

Le cahier des charges est assez simple:

  • La machine doit rester bon marché
  • Il s’agit d’une petite fraiseuse de bureau et non d’un routeur de 2x3m
  • Elle devra fonctionner sous EMC2 (Linux Ubuntu 8.04)
  • Elle devra être suffisement précise pour réaliser des gravures de circuits imprimés.
  • La conception se fera au feeling, je suis incapable de concevoir une telle machine sur plans.

J’ai choisi des matériaux faciles à trouver, il s’agit de tube carré en aluminium vendu en barres de 1 mètre chez LeroyMerlin, de tige filetée de 6mm, de boulons de 6mm et de roulements à billes de roller et d’autres récupérés dans des imprimantes ainsi que du tube de 25mm en acier pour la potence de l’axe Z.

La motorisation est assurée par 3 moteurs pas à pas unipolaires 4.1V 1.1A acheté chez Technimaniacs, les prix sont très corrects et le service parfait 🙂 à recommander. Je n’ai pas réutilisé les anciens moteurs, ils nécessitaient d’être démultipliés ce qui me faisait perdre en précision, de plus, leur puissance était vraiment limite.

Pour ce qui est de l’électronique, il s’agit de la même carte que ma première fraiseuse, un kit de chez HobbyCnc. Elle a le mérite de bien fonctionner et d’être très bon marché par rapport à la concurrence. Le pilotage ce fait cette fois sous linux avec EMC2. Un excellent logiciel opensource de pilotage de fraiseuse.

La chaine logiciel (opensource)utilisée est la suivante:

  • Qcad pour le dessin des pièces. Les fichiers sont enregistrés en DXF

  • Gcnccam pour générer le GCODE

  • Ensuite c’est axis qui est utilisé comme interface à EMC2.

EMC2 est installé sur une ubuntu 8.04 avec un noyau temps réel RTLinux. C’est absolument nécessaire sur ce type de machine afin de garantir la précision du fraisage.

Pour la gravure de circuits imprimés, il y a Eagle et un script de génération du Gcode. Je ne suis pas certain que ce soit facilement faisable avec Kicad 🙁

Voici quelques photos de la machine construite. Le seul gros problème rencontré: un axe des Z trop souple donc une machine très imprécise. Je l’ai donc entièrement refait en acier soudé au chalumeau. Il est maintenant très rigide. Pour le reste, c’est assez simple, un châssis rectangulaire en aluminium dans lequel vient coulisser le mobile de l’axe des Y. C’est sur ce mobile Y que vient glisser le plateau de fraisage. L’axe des Z qui porte la dremel est guidé par des rails en alu. Des roulements de roller maintiennent le chariot Z en place.

Voilà une petite vidéo de test avec le fichier de démo d’Axis. Le fraisage ne se termine pas la course de ma machine étant trop limitée. Pour un premier test, la précision est au rendez-vous.

[youtube:http://fr.youtube.com/watch?v=GhIafLmoYuc]