On a un parquet en mosaïque, souvent posé dans les années 70. On aime ou on n’aime pas. Nous, on n’aime pas trop. On décide donc de le remplacer par un contrecollé avec des lames assez larges et claires de la marque Panaget.
3 possibilités (au moins) s’offrent à nous:
- Poser en pose flottante par dessus l’ancien parquet. On perd alors 14mm de parquet + la sous couche d’isolation.
- Déposer l’ancien parquet et refaire un sol sur les lambourdes déjà en place. Et oui, le parquet actuel est posé sur lambourdes.
- Déposer parquet et lambourdes et refaire intégralement le sol. En fermacell par exemple, avec billes de réagréage.
Par simplicité et pragmatisme, on décide de partir sur la solution 2, on ne perd pas en hauteur et le coût reste maîtrisé. Une pose collée sur sol en OSB.
Le matériel est livré: Parquet, OSB, colle, isolant.
Tout commence par la dépose. C’est fastidieux avec la quantité de clous de 50mm. Et il faut évacuer les morceaux, nettoyer. 2j de travail sont nécessaires.
On nettoie, aspire, répare les lambourdes, vérifie les cales…
Il n’y avait pas de lambourde en bord de pièce. Je décide de laisser comme ça en renforçant au niveau des seuils et des murs supportant des meubles lourds.
L’espace entre le sol est le futur parquet est isolé avec de la ouate de cellulose. Avec du recul, c’était une bonne idée, on a gagné en confort sonore et thermique au niveau du sol.
Au fur et à mesure, les plaques d’OSB sont vissées sur les lambourdes.
Tiens, un trésor… 1974, sûrement l’année de pose du parquet.
Quel chantier, il y en partout et ce n’est pas facile de circuler dans le salon 😉
La pose de l’OSB avance vite. Ce qui prend un peu de temps, c’est la pose de l’isolant. LA ouate de cellulose est aérée à l’aide d’un mélangeur branché sur la perceuse. C’est très efficace et évite une machine spécialisée peu rentable sur un si petit chantier.
On colle, 3 rangs / 3 rangs. Et ainsi de suite. Première fois que je fais du parquet. Pas facile, avec un peu d’organisation ça avance bien.
Quelques découpes, faites à la scie sur table avec une traîneau.
Je m’aide du laser pour tracer des lignes parallèles et pouvoir partir simultanément des 2 murs de la pièce. Et oui, il y a une séparation qui ne facilite pas la tâche.
On se rapproche du bout.
Bingo, la pièce est terminée. Enfin le parquet…
Les plinthes sont réalisées sur mesure en MDF.
Autour du poêle, je réalise une barre de seuil sur mesure à l’aide d’un fond de placard en tôle. Il est coupé et formé puis soudé.
Au moment ou j’ai fait ça, j’ai soudé à l’arc. Pas simple avec mon talent sur des tôles de 0.8mm. J’y arrive pas mal mais les soudures ne sont pas parfaites. J’utilise du mastic epoxy pour finir tout ça.
La barre est peinte et collée en place. Le résultat et plutôt propre. Je ne sais pas où j’aurais pu trouver une barre de seuil comme ça.
Après quelques mois, on est super contents du rendu. Le parquet collé ne raisonne pas du tout. L’isolant et les bandes faltex sur les lambourdes évitent tout grincement, on n’a pas l’impression que c’est posé sur des lambourdes. Pour un premier parquet, je suis content du résultat.