Installer Openoffice 3.0 sur Ubuntu 8.10

Voilà comment installer facilement openoffice 3.0 sur Ubuntu 8.10 en attendant son intégration officielle. Pour simplifier et pour ne pas gener les mise à jour futures, la version 2.4 ne sera pas supprimée du système.

  • Rendez vous ici pour télécharger Openoffice FR sous forme de paquets debian.
  • Décompressez l’archive ainsi téléchargée.

[code]

tar xvf OOo_3.0.0_LinuxIntel_install_fr_deb.tar.gz

cd OOO300_m9_native_packed-1_fr.9358/DEBS

sudo dpkg -i *.deb

[/code]

Voilà, openoffice est installé dans /opt, il ne reste que 2 choses à régler: Les raccourcis d’accès et la boîte d’ouverture de fichiers compatible gnome.

  • Cliquez avec le bouton droit sur le menu de gnome puis lancez l’éditeur de menu.

Pour chaque entrée de menu correspondant à openoffice, il faut remplacer la commande de lancement d’openoffice 2.4 par celle fraichement installée.

La commande d’origine:

La nouvelle commande:

Voilà, pour l’installation.Il reste un petit détail à régler, Openoffice utilise par défaut ses propres boites de dialogue pour ouvrir et enregistrer des fichiers.

C’est un peu dommage de ne pas pouvoir profiter des boites GTK.

Pour y remédier , il faut lancer openoffice puis dans outils / options / général décocher l’option « Utiliser les boite de dialogue openoffice.org ».

Et voilà, c’est terminé, nous voilà avec les boites de dialogue de Gnome / GTK.

Fraiseuse CNC sous Linux, « Do It Yourself »

Après quelques tests sur ma précédente fraiseuse, je me suis rendu compte que le manque de précision était fatal à ce genre de machine. Bien décidé à ne pas laisser tomber, j’ai décidé d’en reconstruire une nouvelle beaucoup plus précise.

Le cahier des charges est assez simple:

  • La machine doit rester bon marché
  • Il s’agit d’une petite fraiseuse de bureau et non d’un routeur de 2x3m
  • Elle devra fonctionner sous EMC2 (Linux Ubuntu 8.04)
  • Elle devra être suffisement précise pour réaliser des gravures de circuits imprimés.
  • La conception se fera au feeling, je suis incapable de concevoir une telle machine sur plans.

J’ai choisi des matériaux faciles à trouver, il s’agit de tube carré en aluminium vendu en barres de 1 mètre chez LeroyMerlin, de tige filetée de 6mm, de boulons de 6mm et de roulements à billes de roller et d’autres récupérés dans des imprimantes ainsi que du tube de 25mm en acier pour la potence de l’axe Z.

La motorisation est assurée par 3 moteurs pas à pas unipolaires 4.1V 1.1A acheté chez Technimaniacs, les prix sont très corrects et le service parfait 🙂 à recommander. Je n’ai pas réutilisé les anciens moteurs, ils nécessitaient d’être démultipliés ce qui me faisait perdre en précision, de plus, leur puissance était vraiment limite.

Pour ce qui est de l’électronique, il s’agit de la même carte que ma première fraiseuse, un kit de chez HobbyCnc. Elle a le mérite de bien fonctionner et d’être très bon marché par rapport à la concurrence. Le pilotage ce fait cette fois sous linux avec EMC2. Un excellent logiciel opensource de pilotage de fraiseuse.

La chaine logiciel (opensource)utilisée est la suivante:

  • Qcad pour le dessin des pièces. Les fichiers sont enregistrés en DXF

  • Gcnccam pour générer le GCODE

  • Ensuite c’est axis qui est utilisé comme interface à EMC2.

EMC2 est installé sur une ubuntu 8.04 avec un noyau temps réel RTLinux. C’est absolument nécessaire sur ce type de machine afin de garantir la précision du fraisage.

Pour la gravure de circuits imprimés, il y a Eagle et un script de génération du Gcode. Je ne suis pas certain que ce soit facilement faisable avec Kicad 🙁

Voici quelques photos de la machine construite. Le seul gros problème rencontré: un axe des Z trop souple donc une machine très imprécise. Je l’ai donc entièrement refait en acier soudé au chalumeau. Il est maintenant très rigide. Pour le reste, c’est assez simple, un châssis rectangulaire en aluminium dans lequel vient coulisser le mobile de l’axe des Y. C’est sur ce mobile Y que vient glisser le plateau de fraisage. L’axe des Z qui porte la dremel est guidé par des rails en alu. Des roulements de roller maintiennent le chariot Z en place.

Voilà une petite vidéo de test avec le fichier de démo d’Axis. Le fraisage ne se termine pas la course de ma machine étant trop limitée. Pour un premier test, la précision est au rendez-vous.

[youtube:http://fr.youtube.com/watch?v=GhIafLmoYuc]

Dazzle DVC 100 sous Ubuntu 8.04

Si comme moi vous souhaitez utiliser une périphérique de capture video Dazzle DVC 100, il faut un tout petit peu d’huile de coude, le module em28xx présent avec ubuntu hardy ne reconnaissant pas ce matériel.

Après insertion de la prise usb, la commande lsusb nous donne le type de périphérique:

[code]

Bus 005 Device 003: ID 2304:021a Pinnacle Systems, Inc. [hex]

[/code]

Par défaut, seule l’acquisition audio est prise en compte, la vidéo elle, n’est pas gérée.

Après quelques recherches sur notre ami Google, il s’avère que ce matériel est géré par le projet v4l-dvb dans ses dernières versions.

Dans une console, installons les outils nécessaires à la compilation du module.

[code]

sudo apt-get install mercurial build-essential

[/code]

ensuite, nous sommes prêts pour récupérer les sources du module à l’aide de mercurial.

[code]

mkdir ~/src

cd ~/src

hg clone http://linuxtv.org/hg/v4l-dvb

cd v4l-dvb

[/code]

Nous voilà prêts pour la compilation.Le -j2 passé en paramètre au make permet d’utiliser les multicoeurs (2) des processeurs récents. Si vous avez un mono processeur classique, un simple make suffit.

[code]

make -j2

….

CC      /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l/zr36060.mod.o
LD [M]  /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l/zr36060.ko
CC      /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l/zr36067.mod.o
LD [M]  /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l/zr36067.ko
CC      /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l/zr364xx.mod.o
LD [M]  /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l/zr364xx.ko
make[2]: Leaving directory `/usr/src/linux-headers-2.6.24-19-generic’
./scripts/rmmod.pl check
found 261 modules
make[1]: quittant le répertoire « /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l »
[/code]

Tout a l’air OK, lançons maintenant l’installation des modules pour le noyau courant.

[code]

pierre@vbox:~/src/v4l-dvb$ sudo make install
make -C /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l install
make[1]: entrant dans le répertoire « /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l »
Stripping debug info from files
-e
Removing obsolete files from /lib/modules/2.6.24-19-generic/kernel/drivers/media/video:

-e
Removing obsolete files from /lib/modules/2.6.24-19-generic/kernel/drivers/media/dvb/frontends:

Installing kernel modules under /lib/modules/2.6.24-19-generic/kernel/drivers/media/:
dvb/dvb-usb/: dvb-usb-dtv5100.ko dvb-usb-opera.ko dvb-usb-cxusb.ko
dvb-usb-vp7045.ko dvb-usb-af9005-remote.ko dvb-usb-ttusb2.ko
….

….
video/em28xx/: em28xx-dvb.ko em28xx.ko
video/pvrusb2/: pvrusb2.ko
radio/: dsbr100.ko radio-maestro.ko radio-zoltrix.ko
radio-terratec.ko radio-aimslab.ko radio-maxiradio.ko
radio-gemtek.ko radio-trust.ko radio-sf16fmr2.ko
radio-typhoon.ko radio-cadet.ko radio-aztech.ko
radio-si470x.ko radio-sf16fmi.ko radio-rtrack2.ko
radio-gemtek-pci.ko
video/uvc/: uvcvideo.ko
dvb/ttusb-budget/: dvb-ttusb-budget.ko
video/pwc/: pwc.ko
video/zc0301/: zc0301.ko
video/ovcamchip/: ovcamchip.ko
video/au0828/: au0828.ko
/sbin/depmod -a 2.6.24-19-generic
make[1]: quittant le répertoire « /home/pierre/src/v4l-dvb/v4l »
pierre@vbox:~/src/v4l-dvb$

[/code]

Maintenant, à l’insertion du boitier Dazzle, dmesg est beaucoup plus compatissant 🙂

[code]

[ 5747.848507] em28xx new video device (2304:021a): interface 0, class 255
[ 5747.848515] em28xx Has usb audio class
[ 5747.848517] em28xx #0: Alternate settings: 8
[ 5747.848519] em28xx #0: Alternate setting 0, max size= 0
[ 5747.848521] em28xx #0: Alternate setting 1, max size= 1024
[ 5747.848524] em28xx #0: Alternate setting 2, max size= 1448
[ 5747.848526] em28xx #0: Alternate setting 3, max size= 2048
[ 5747.848528] em28xx #0: Alternate setting 4, max size= 2304
[ 5747.848531] em28xx #0: Alternate setting 5, max size= 2580
[ 5747.848533] em28xx #0: Alternate setting 6, max size= 2892
[ 5747.848535] em28xx #0: Alternate setting 7, max size= 3072
[ 5747.848727] em28xx #0: em28xx chip ID = 18
[ 5748.434840] saa7115′ 0-0025: saa7113 found (1f7113d0e100000) @ 0x4a (em28xx #0)
[ 5749.203790] em28xx #0: i2c eeprom 00: 1a eb 67 95 04 23 1a 02 12 00 11 03 98 10 6a 2e
[ 5749.203803] em28xx #0: i2c eeprom 10: 00 00 06 57 4e 00 00 00 60 00 00 00 02 00 00 00
[ 5749.203821] em28xx #0: i2c eeprom 20: 02 00 01 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
[ 5749.203847] em28xx #0: i2c eeprom 30: 00 00 20 40 20 80 02 20 10 01 00 00 00 00 00 00
[ 5749.203857] em28xx #0: i2c eeprom 40: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
[ 5749.203873] em28xx #0: i2c eeprom 50: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
[ 5749.203899] em28xx #0: i2c eeprom 60: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 2e 03 50 00 69 00
[ 5749.203924] em28xx #0: i2c eeprom 70: 6e 00 6e 00 61 00 63 00 6c 00 65 00 20 00 53 00
[ 5749.203948] em28xx #0: i2c eeprom 80: 79 00 73 00 74 00 65 00 6d 00 73 00 20 00 47 00
[ 5749.203974] em28xx #0: i2c eeprom 90: 6d 00 62 00 48 00 00 00 10 03 44 00 56 00 43 00
[ 5749.204000] em28xx #0: i2c eeprom a0: 31 00 30 00 30 00 00 00 32 00 30 00 33 00 35 00
[ 5749.204025] em28xx #0: i2c eeprom b0: 36 00 30 00 37 00 35 00 31 00 33 00 34 00 31 00
[ 5749.204051] em28xx #0: i2c eeprom c0: 30 00 32 00 30 00 30 00 30 00 31 00 00 00 32 00
[ 5749.204075] em28xx #0: i2c eeprom d0: 33 00 31 00 32 00 33 00 00 00 00 00 00 00 00 00
[ 5749.204100] em28xx #0: i2c eeprom e0: 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00 00
[ 5749.204123] em28xx #0: i2c eeprom f0: 00 00 00 00 00 00 00 00 0a 07 d4 04 31 62 5d 0e
[ 5749.204150] EEPROM ID= 0x9567eb1a, hash = 0x72aaae84
[ 5749.204153] Vendor/Product ID= 2304:021a
[ 5749.204156] AC97 audio (5 sample rates)
[ 5749.204160] 300mA max power
[ 5749.204163] Table at 0x06, strings=0x1098, 0x2e6a, 0x0000
[ 5749.788387] em28xx #0: V4L2 device registered as /dev/video0 and /dev/vbi0
[ 5749.788396] em28xx #0: Found Pinnacle Dazzle DVC 90/DVC 100
[ 5749.788468] em28xx audio device (2304:021a): interface 1, class 1
[/code]

Voilà, c’est terminé, vous pouvez maintenant choisir n’importe quelle application supportant les périphérique v4l. Pensez par contre a refaire un make && make install à chaque mise à jour de votre noyau.

P.S, pour faire ce tuto, j’en ai profité pour faire les tests sur une ubuntu installée sur virtualbox 2, bien pratique pour être sur d’avoir une Ubuntu toute propre.

Import en masse de photos dans F-spot: une solution ;-)

Depuis pas mal de temps, j’accumule les photos numériques comme beaucoup d’entre vous. J’en suis à 14000 photos en 8 ans, mon système de classement en dehors de tout logiciel de gestion de photos, se base sur une arborescence chronologique.

Capture-Photos2007 - Navigateur de fichiers

On voit bien les limites de ce système, il manque une gestion efficace des tags. Après avoir testé divers produits: digikam, picasa, jbrout, mon intérêt s’est porté sur F-spot. Étant utilisateur de Gnome, c’est celui qui semble le mieux intégré à l’environnement. Les fonctionnalités sont intéressantes, mais il manque cruellement d’une fonctionnalité d’import en masse qui marche (l’import prévu dans f-spot ne permet pas de dépasser le millier de photos sous peine de saturer toute la ram) et qui ne perturbe pas mon classement en dossiers. Après une petite analyse de leur système de stockage des metadata (sqlite3), voici un petit script perl vite fait qui permet d’importer en masse sans déplacer vos photos.

[code lang= »bash »]

sudo apt-get install libdbd-sqlite3-perl libdate-manip-perl libdbi-perl libimage-exiftool-perl

wget https://www.equinoxefr.org/wp-content/uploads/2008/07/import2fspot.pl

chmod +x import2fspot.pl

[/code]

Lancez maintenant F-spot une première fois si ce n’est pas déjà fait afin qu’il créé une base de donnée vierge.

F-spot vide

Quittez F-spot,ensuite, dans un terminal, lancez l’import.

Capture-pierre@EquinoxeFR: ~-.gnome2-f-spot.png

Quelques minutes plus tard, vous voilà avec toutes vos photos importées dans F-spot. Voilà les temps relevés avec la commande time pour importer 13800 photos:

real    17m28.227s
user    12m12.038s
sys    0m23.117s

Les photos sont toutes taggées avec le nom du répertoire dans lequel elles se trouvent pour ne pas perturber le classement par répertoire. Normalement, les photos déjà importées ne sont pas réimportées.

F-Spot bien rempli

Je n’ai pas importé les éventuels tags exifs existants dans les photos (je n’en ai pas) mais ce n’est pas très difficile à faire. Si jamais quelqu’un s’y intéresse, merci de m’envoyer le code, je publierai les modifs ici 😉

Rémy vous propose une nouvelle version disponible ici http://zouf.org/public/import2fspot.pl Merci 🙂